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Auteur(s):
Bi Sehi Antoine TAPE, Kassi Joseph KOUAME, Thomas Mathieu DIABIA, N’Dri Hilaire KOUADIO.
N° Page : 1-14
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IMPACT DES INSFRASTRUCTURES D’ASSAINISSEMENT SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE DANS LA VILLE DE LAKOTA (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
La ville de Lakota fait face à la dégradation et l’insuffisance d’infrastructures d’évacuation des
déchets (solides et liquides) et des eaux pluviales. Ainsi, la présente étude vise à montrer
l’impact de l’état des infrastructures d’assainissement sur l’environnement et la santé des
populations dans la ville de Lakota. Toutefois, la méthodologie s’est appuyée sur la recherche
documentaire et l’enquête de terrain. Ainsi, sur la base d’un sondage stratifié, 404 individus
ont été retenus comme unité statistique. Les résultats révèlent que, les infrastructures
d’assainissement de la ville de Lakota sont vieillissantes, obstruées et insuffisantes. Comme
conséquence, on note la prolifération de déchets, les pollutions (sol, aire, cours d’eau) et le
ruissellement des eaux usées domestiques à fleur de sol. A cela s’ajoute la recrudescence des
pathologies évitables liées à l’insalubrité (paludisme 157 cas ; diarrhée 149 cas ; Infections
Respiratoires Aigüe 64 cas ; fièvre typhoïde 171 cas). Toutefois, pour remédier à ces
insuffisances et améliorer le cadre de vie des populations, l’étude recommande le
renouvèlement des infrastructures, le curage régulier des caniveaux et des égouts existants, le
ramassage régulier et recyclage des déchets (solides et liquides), l’initiation et l’amplification
des actions éco-responsables et l’élaboration d’une politique rigoureuse de l’assainissement
de la ville.
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Auteur(s):
Ibrahima MBAYE.
N° Page : 15-26
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PERCEPTION DES FACTEURS DE RISQUES ENVIRONNEMENTAUX DE LA DIARRHEE DANS LA COMMUNE DE BIGNONA (SENEGAL)
Résumé de l’article
La diarrhée est un réel problème de santé publique au Sénégal. Dans la commune de Bignona,
elle occupe une place importante dans le tableau pathologique avec plus de 4 000 cas en
moyenne recensés chaque année, particulièrement chez les enfants de moins de 14 ans.
L’objectif de cet article est d’identifier les facteurs de risques environnementaux de la diarrhée
perçus par les populations de la commune de Bignona. Pour identifier les facteurs de risques
explicatifs de cette situation, 325 chefs de ménages ont été enquêtés selon la méthode
d’échantillonnage systématique suivant un intervalle ou une tranche d’un ménage sur 5. Les
résultats de l’analyse des données collectées révèlent que les facteurs de risques
environnementaux les plus incriminés par la population-cible sont la mauvaise alimentation
soulignée par 31% des chefs de ménage, contre 30,2% pour la mauvaise qualité de l’eau, 15,5%
pour l’incinération des couches des bébés, 12% pour les femmes allaitant, en état de grossesse
et 11,3% des chefs de ménage dénoncent l’insalubrité de l’environnement urbain. Face à cette
situation non reluisante, les décideurs doivent encourager l’hygiène du milieu et sensibiliser
la population sur les comportements, attitudes et pratiques à risques favorables à l’apparition
et à la propagation de la diarrhée.
3 |
Auteur(s):
Martin ASSABA, Babatundé Eugène OGUIDI, Rosalie OYENIRAN.
N° Page : 27-41
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PRESSION DEMOGRAPHIQUE ET ACTIVITES AGRICOLES DANS L’ARRONDISSEMENT DE PAHOU (COMMUNE DE OUIDAH) AU SUD-BENIN
Résumé de l’article
La croissance rapide des populations dans les centres périurbains dans l’Arrondissement de
Pahou entraine la réduction des espaces agricoles constituant un problème pour le
développement des activités agricoles. La présente recherche vise à étudier les implications de
la croissance démographique sur la production agricole dans cet Arrondissement.
La recherche documentaire, les enquêtes par questionnaire, les entretiens semi structurés et les
observations directes ont permis de collecter les données. Pour mener à bien les enquêtes de
terrain, un échantillon composé de 196 personnes a été déterminé. Le modèle utilisé pour
l’analyse des résultats est le modèle PEIR.
L’analyse des résultats montre d’un effectif de 6 591 habitants en 1979, la population de Pahou
est passée à 78 474 habitants en 2013 et selon les projections elle passera à 240 948 habitants en
2030. Ce qui montre que la population de cet Arrondissement est en forte croissance.
L’évolution progressive de cette population induit la régression des terres agricoles au profit
des agglomérations qui se traduit par le recul entre 2010 et 2020 des Savanes Arborées et
Savane arbustive (-354 ha), des Savane Herbeuse (-3321 ha) et des Marécage (-1 ha) au profit
des Plantations (163 ha) et des Agglomérations (279 ha). Une situation qui entrainera une
insécurité alimentaire si des dispositions ne sont pas prises à temps.
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Auteur(s):
Estelle épse DIATE ZUO, Brou Émile KOFFI.
N° Page : 42-56
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DYNAMIQUE TERRITORIALE ET OFFRE DES ÉQUIPEMENTS SCOLAIRES PUBLICS DANS LA SOUS-PRÉFECTURE DE BOUAKÉ (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Des équipements scolaires sont réalisés en Côte d’Ivoire, et particulièrement dans la souspréfecture
de Bouaké. Cela pour y assurer une offre infrastructurelle scolaire adéquate.
Malgré ces investissements, l’offre des équipements scolaires publics demeure une
problématique dans la sous-préfecture de Bouaké. Cet article vise à analyser l’offre des
équipements scolaires publics face à la dynamique démographique et spatiale dans la souspréfecture
de Bouaké. Pour y parvenir, la méthodologie a fait appel à la documentation,
l’observation du terrain, l’enquête par questionnaire, aux entretiens et outils
cartographiques. Les résultats montrent que la population sous-préfectorale de Bouaké
évolue très rapidement. Elle est passée de 173 248 habitants en 1975 à 578 547 habitants en
2014 pour atteindre 830 239 habitants en 2021 (INS, 2021). Cela induit une forte urbanisation
spatiale. L’espace urbain est passé de 1897 hectares en 1952 à 12 000 hectares en 2017.
L’espace sous-préfectoral de Bouaké regorge 93, 336 et 14 établissements publics
respectivement dans le préscolaire, primaire et secondaire. Cependant, cette offre
d’équipements scolaires est en inadéquation avec la dynamique territoriale dans la souspréfecture
de Bouaké. En effet, le déficit de salles de classe est de 97, 293 et 121,
respectivement dans le préscolaire, primaire et secondaire. Au secondaire, le ratio
apprenants/salle de classe est de 95. Aussi ressort-il qu’au primaire, 26% des apprenants
parcourent plus de 3 km pour accéder à leur établissement, et 57% dans le secondaire, qui
vont au-delà de 5 km.
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Auteur(s):
Kouakou Kouakou Arounan, GUY Matthieu Ettien Afforo, KOUAKOU Adjoa Mauraine-Fabienne, ASSUE Yao Jean-Aimé, KOFFI Brou Émile.
N° Page : 57-71
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COMMERCE DES LÉGUMES SECS DANS L’AUTONOMISATION DE LA FEMME RURALE DANS LA SOUS-PRÉFECTURE DE KOFFI-AMONKRO
Résumé de l’article
Face aux conditions de vie difficiles des femmes, surtout celles issues du milieu rural ; cellesci
s’investissent
dans
diverses
activités
dans
le
but
de
favoriser
leur
autonomisation
financière
et
économique.
Dans
la
Sous-Préfecture
de
Koffi-Amonkro, des femmes se sont spécialisées
dans le commerce de légumes secs, espérant une amélioration de leur condition de vie. Cette
étude analyse l’apport du commerce de légumes secs dans l’amélioration des conditions des
vies des femmes rurales de la Sous-Préfecture de Koffi-Amonkro qui s’adonnent à cette activité
en plein essor. La méthodologie de recherche s’appuie sur une recherche documentaire,
l’observation directe, des entretiens et l’enquête par questionnaire. Les résultats obtenus
montrent que les femmes de la Sous-Préfecture de Koffi-Amonkro commercialisent trois (3)
principaux types de légumes secs, notamment le piment sec, le gombo sec et l’aubergine sec.
Ce commerce peine à contribuer à l’autonomisation économique des femmes actives dans ce
secteur puisque 33% des commerçantes ont un revenu annuel en-dessous du seuil de pauvreté
qui est fixé à moins de 122 385 FCFA par an et 46% ont entre 122 385 FCFA et 269 075 FCFA
par an.
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Auteur(s):
Labaly TOURE, Amandine Carine NJEUGEUT MBIAFEU, Satti Jean Robert KAMENAN, Emmanuel BONNET.
N° Page : 72-86
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ANALYSE SPATIALE DES INONDATIONS À L’AIDE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET DE LA TÉLÉDÉTECTION OPTIQUE : VERS UNE CARTOGRAPHIE AUTOMATISÉE DES ZONES INONDEES EN CÔTE D’IVOIRE ET AU SÉNÉGAL
Résumé de l’article
Les inondations constituent un défi majeur en Côte d’Ivoire et au Sénégal, entraînant d’importantes
pertes économiques et humaines. Cette étude propose une approche innovante de détection et de
cartographie des zones inondées en combinant l’intelligence artificielle (IA) et l’imagerie satellitaire.
La détection rapide des inondations reste complexe en raison des conditions météorologiques, de la
diversité topographique et du manque de systèmes automatisés. Cette recherche applique une
méthodologie basée sur l’IA pour cartographier les inondations à Abidjan (Côte d’Ivoire) et Saint-Louis
(Sénégal), deux villes vulnérables en raison de l’urbanisation rapide et du changement climatique.
L’étude utilise des images Sentinel-2 et ALOS PolSAR, traitées via Google Earth Engine et Google
Colab. Un modèle U-Net a été développé pour segmenter les images en quatre classes : eaux
permanentes, zones inondées, terres sèches et nuages. Les performances du modèle (précision > 85 %)
permettent une cartographie fine des superficies affectées et des infrastructures impactées.
L’analyse spatiale révèle des vulnérabilités spécifiques : à Saint-Louis, l’urbanisation incontrôlée et la
géomorphologie accentuent les risques ; à Abidjan, l’absence d’infrastructures de drainage aggrave la
situation. Ces résultats soulignent la nécessité d’une gestion intégrée des risques, alliant innovation
technologique et solutions basées sur la nature. L’étude recommande des stratégies d’adaptation pour
renforcer la résilience urbaine face aux inondations croissantes.
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Auteur(s):
Atsé Calvin YAPI, N’Guessan Séraphin BOHOUSSOU , Amoin Prisca KOFFI.
N° Page : 87-101
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DÉFICIT D’ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES SECONDAIRES PUBLICS ET SES IMPACTS SUR l’ACCÈS À L’EDUCATION DANS LA VILLE DE GAGNOA (CENTRE- OUEST DE LA CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
L’absence de planification rigoureuse dans les villes des pays en développement conduit à des
insuffisances en infrastructures et équipements de base, notamment en équipements scolaires.
En Côte d’Ivoire, de nombreuses villes n’échappent pas à ce déficit. Gagnoa, ville située au
Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire ne fait pas exception, car elle ne compte que quatre
établissements scolaires secondaires publics situés dans trois quartiers. Les autres en sont
dépourvus, ce qui allonge la distance école-domicile de milliers d’élèves. Cette étude vise à
analyser les impacts du déficit d’établissements secondaires publics sur l’accès à l’éducation
des élèves. La méthodologie de recherche s’est appuyée sur la recherche documentaire,
l’entretien et l’enquête par questionnaire adressée à 377 élèves obtenus grâce à la technique
d’échantillonnage par quota. Puis, la technique d’échantillonnage par grappes a permis de
sélectionner les élèves enquêtés. La combinaison de ces techniques a permis d’aboutir aux
résultats suivants : les établissements scolaires secondaires publics insuffisants entraînent la
surpopulation des classes. Ensuite, le déficit d’établissements secondaires publics pousse 60%
des élèves à effectuer des distances écoles-domiciles supérieures à 3 km. Pour combler le
déficit, des établissements scolaires privés sont créés. Enfin, pour les stratégies de résilience
adoptées face à l’éloignement, certains préfèrent changer de domicile ou rester à l’école à midi
chez une connaissance, quand d’autres élèves décrochent. Les pouvoirs publics devraient
construire d’autres établissements pour améliorer l’accès à l’éducation des jeunes de Gagnoa.
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Auteur(s):
Hadiara YAYE SAIDOU.
N° Page : 102-112
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L’IMPACT DE L’INTERDICTION DE CIRCULATION DES MOTOS SUR LES POPULATIONS DE LA VILLE DE TORODI
Résumé de l’article
Torodi est une petite ville dans la région de Tillabéri, accueillant un grand marché hebdomadaire
d’envergure internationale. Elle se trouve à la porte de Niamey la capitale du Niger, et la jouxte au
sud-ouest à environ 56 km. Située dans la zone du Liptako, ou zone des « trois frontières (BurkinaFaso,
Mali,
Niger)
»
faisant
face
aux
attaques
terroriste,
Torodi
est
en
pleine
expansion,
la
mobilité
à
l’intérieur
comme à l’extérieur devient de plus en plus importante. Les motos et surtout les kaboukabous
(taxi moto) sont les principaux moyens de déplacement dans presque tout le département et
constituent une véritable source d’emploi pour les conducteurs de kabou-kabou. Dans cette zone du
Liptako, les terroristes utilisent souvent les motos pour mener des attaques dans plusieurs villages.
Face à la recrudescence des incursions de terroristes généralement à moto, le gouvernement nigérien a
décidé d’interdire ce véhicule dans les transports. À Torodi, la mesure affecte immédiatement les
déplacements des populations. Cet article dont l’objectif est d’analyser les conséquences de la mesure
d’interdiction sur la mobilité citadine s’est appuyé sur une recherche qualitative. Elle a nécessité le
croisement de données primaires et secondaires obtenues auprès des administrations, dans des
ouvrages et auprès des usagers. Les résultats auxquels l’étude a abouti sont entre autres :
l’interdiction de circulation des motos explique le recours à d’autres moyens de déplacement (vélo et
charrette) ce qui ralentit les échanges dans la ville. L’interdiction a poussé la mairie à introduire les
tricycles dans le transport collectif de la ville.
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Auteur(s):
Yao Jean-Aimé ASSUÉ, Mariam DIOMANDÉ, Maxime YAPI.
N° Page : 113-127
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PROBLÉMATIQUE DE LA GESTION DE L’ÉCONOMIE TONTINIÈRE DANS LE DÉPARTEMENT DE KATIOLA (CENTRE-NORD DE LA CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Le Département de Katiola fait partie des espaces où la pauvreté gangrène en Côte d’Ivoire.
Dans cette localité, la pauvreté touche les femmes plus que les hommes. Pour répondre à
cette paupérisation grandissante, les femmes s’adonnent à la pratique de diverses activités.
Pour bien organiser et évoluer ensemble, celles-ci sont réunies en tontine. Elles font de la
tontine, un moyen efficient d’épargne pour sortir de leur précarité. La présente étude vise à
analyser la problématique de gestion de l’économie générée par les tontinières dans le
Département de Katiola. Cette étude qualitative et quantitative, a pris en compte les données
de la recherche documentaire, enquête de terrain à travers, l’entretien auprès des
responsables de tontine, questionnaire adressé à 334 femmes tontinières réparties sur 11
villages. Les résultats obtenus ont été traités à l’aide du logiciel Qgis3.18 pour les données
cartographiques, sphinx pour le dépouillement, Excel pour les tableaux et graphiques et
Word 2016 pour la mise en forme. L’étude révèle maintes activités notamment, les petits
commerces de détails, couture, coiffure, l’artisanat, l’élevage, la restauration, etc. L’on note
les difficultés dans la gestion des fonds au sein des tontines du Département de Katiola, la
gestion permanente des tontines calquée sur un héritage traditionnel, le poids oppressant de
l’entourage immédiat et lointain, le faible niveau d’instruction des tontinières, litiges dans les
tontines et les différentes méthodes de résolution constituent les difficultés de gestion de
l’économie tontinière dans le Département.
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Auteur(s):
KOLIÉ Koly Noël Catherine.
N° Page : 128-142
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LES DOMMAGES DU TRANSPORT ROUTIER DANS LA REGION DE LA GUINEE FORESTIERE
Résumé de l’article
En Guinée Forestière, le transport routier représente une menace bien qu’il soutienne le
développement socioéconomique de cette région. Il cause des accidents peu documentés, qui
génèrent des dommages aux humains, aux animaux, aux végétaux, aux sols et à l’air dans la
région. Partant de la question de recherche : « Quels sont les dommages du transport routier
en Guinée Forestière ? », cet article vise à analyser les impacts du transport routier pour
contribuer aux stratégies de sécurité routière et de protection environnementale en Guinée
Forestière. Pour y arriver, la méthodologie de recherche a mis à profit la recension
documentaire et la recherche de terrain qui ont été réalisées du 6 Mai 2024 au 28 Janvier 2025.
Les guides d’entretien semi-ouvert et les grilles d’observations directes ont été administrés à
420 individus constitués de 105 transporteurs, de 105 usagers et de 105 riverains des routes.
Suivant les principaux axes routiers de la région où les sites d’enquêtes choisis sont
équitablement répartis, 105 individus ont été interviewés dans les sites traversés par la RN 1,
105 au niveau de la RN 2, 105 sur la RN 11 et 105 sur la RN 19. Les données obtenues ont été
traitées sur SPSS et importées sur Word. Les résultats montrent que le transport routier cause
des accidents qui entraînent des blessures, des fractures et des décès chez les humains. Les
animaux domestiques et sauvages sont aussi victimes des agressions du transport routier
pendant que l’environnement subit des déversements d’hydrocarbures et des émissions
gazeuses.
11 |
Auteur(s):
OUSSEINI ISSA Abdou, WAZIRI MATO Maman.
N° Page : 143-157
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IMPACT DE L’ELARGISSEMENT DU KORI DE KOURTERE SUR LE REGIME HYDROLOGIQUE DU FLEUVE NIGER ET LES CULTURES IRRIGUEES DANS L’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY V, (NIGER)
Résumé de l’article
Le fleuve Niger connaît depuis quelques années un ensablement inédit de son histoire à cause de
l’insuffisance du couvert végétal et des fortes précipitations, tous liées à l’accroissement démographique
et la variabilité climatique. L’objectif de cette recherche, est d’étudier les conséquences de
l’ensablement sur le régime hydrologique du fleuve à Niamey et sur les cultures irriguées. La démarche
méthodologique porte sur l’observation du terrain, l’analyse des images satellitaires et l’enquête auprès
des producteurs pour comprendre la perception des producteurs sur la variation des crues, l’ensablement
du fleuve ainsi qu’à l’évolution des Kori dans l’arrondissement communal Niamey V. Le phénomène
de changement d’usage des sols modifie le mécanisme et le fonctionnement du Kori de Koutéré
dégradant ainsi l’environnement hydrologique du fleuve Niger à Niamey. Ainsi, le nombre d’hectare du
sable apporté par le Kori est passé de 31ha en 1991 à 156 ha en 2001 avant de connaitre une régression
à partir de 2021. La dégradation du régime hydrologique du fleuve s’observe à travers la variation
précoce des crues et des étiages du fleuve. Selon la perception paysanne, 57,5% et 50,5% des enquétés
confirment que les crues rouges tout comme guinéennes ont jusqu’à présent une durée moyenne de trois
mois. Cette instabilité du régime du fleuve impact le calendrier agricole et influence le rendement
agricole irrigué de l’arrondissement communal Niamey V.
12 |
Auteur(s):
SILUE Ténédja.
N° Page : 158-172
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ACCES A L’EAU POTABLE ET RECRUDESCENCE DES MALADIES HYDRIQUES A YOPOUGON-GESCO (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Cette étude aborde la problématique de l’accès à l’eau potable en milieu urbain. Elle soulève
de nombreux enjeux sanitaires au regard des impacts qu’elle génère. L’objectif est de montrer
comment la pénurie d’eau potable contribue-t-elle à la recrudescence des maladies hydriques
chez les populations de Gesco ?
La méthodologie utilisée est la recherche documentaire et l’enquête de terrain. Pour l’enquête
de terrain, elle a été réalisée à partir d’une observation directe sur le terrain, des entretiens et
de l’administration de questionnaire auprès des ménages sélectionnés. De façon aléatoire, 200
chefs de ménages âgés de 40 à 61 sont choisis. Les outils tels que Kobo-Collect, les microsofts
(Word et Excel) et les logiciels (Arc-GIS et Adobe Illustrator) ont été utilisés. Les données de
pluies mensuelles et les réponses du questionnaire issues des chefs de ménage ont été traitées.
Il ressort que le manque d’eau potable entraîne des maladies hydriques (paludisme, fièvre
typhoïde, diarrhée et choléra) chez les populations. La diarrhée fait 43 %, le paludisme est de
37 %, le choléra et la fièvre typhoïde ont respectivement 26 % et 18 %. Les maladies les plus
virulentes sont diarrhéiques et paludéennes.
Sur 200 ménages, 70 % ont déclaré avoir eu des problèmes de santé publique, ceci est fréquent
en saison des pluies qu’en saison sèche.
Pour le maintien de la santé et la prévention des maladies transmissibles par l’eau, il est
évident de s’attarder sur les comportements individuels qui sont en lien avec les facteurs
environnementaux et climatiques.
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Auteur(s):
NIKIEMA Wendkouni Ousmane, YANOGO Pawendkisgou Isidore.
N° Page : 173-187
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LES SYSTÈMES DE CULTURES EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE : ÉVALUATION DE LA DURABILITÉ ÉCONOMIQUE DE KORSIMORO (CENTRE-NORD DU BURKINA FASO)
Résumé de l’article
L’amenuisement des ressources naturelles et la variabilité des aléas climatiques sont des facteurs
déterminants qui obligent les acteurs du domaine agricole à développer des stratégies d’adaptation. Ces
stratégies ont pour but d’augmenter les rendements agricoles et par ricochet d’assurer le développement
économique. Cette présente étude se propose à travers la méthode Indicateurs de Durabilité des
Exploitations Agricoles (IDEA, 2008 et 2023), de s’appesantir sur l’hypothèse selon laquelle les
systèmes de cultures pratiqués dans le périmètre hydro-agricole de Korsimoro ne semblent pas être en
adéquation avec les normes de la durabilité à l’échelle économique. Les données ont été collectées auprès
de cent quatre (104) producteurs (66,47 % de productrices contre 33,53 % de producteurs) et deux (02)
agents du service de l’agriculture. L’objectif de cette recherche est d’évaluer la durabilité économique
des systèmes de cultures développés dans le périmètre hydro-agricole de Korsimoro. Les résultats de ce
travail indiquent que le score de la durabilité économique est de 61/100 points. La valeur moyenne est
estimée à 38,75 % du potentiel maximum. Ce qui est inférieur à 50 % des potentiels maxima. Les
estimations des scores sont plus concentrées entre 26 % à 50 % dans le site de l’étude. Le coefficient de
variation montre un score de 0,16 qui est faible. L’indicateur qui justifie un score faible réalise 4 points
du potentiel maximum et l’indicateur relatif à un score lourd comptabilise 18 points du potentiel
maximum.
14 |
Auteur(s):
Diane Marina DALLY, Kouassi Éric KOUAKOU.
N° Page : 188-202
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DEFIS ET GESTION FONCIERE DANS LES ESPACES PERIURBAINS D’ABIDJAN (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
L’évolution rapide des espaces périurbains d’Abidjan dans un contexte de décentralisation
pose des problèmes significatifs en matière de gestion foncière. Cette gestion foncière tous
azimuts met en évidence les enjeux liés à la distribution des terres et à la coordination entre
les différentes collectivités locales. Livrées à elles-mêmes, les collectivités locales se
chevauchent dans l’exercice de leurs compétences en matière de gestion foncière entravant
ainsi le bon fonctionnement de ce domaine. Cette étude vise à montrer l’implication du
processus de décentralisation dans les défis de la gestion foncière des espaces périurbains
d’Abidjan. La méthodologie de collecte de données, par la recherche documentaire, les
enquêtes de terrain à partir des questionnaires et des entretiens semi directifs, révèle que le
processus de désengagement de l’État au profit des collectivités locales fragilise la gestion
foncière dans les espaces périurbains d’Abidjan. On observe le rôle accru des autorités
coutumières dans la prise de décisions concernant l’utilisation des terres dans leurs
juridictions. L’absence de collaboration franche entre les collectivités locales conduit à
l’adaptation pour protéger les droits fonciers.
15 |
Auteur(s):
Parfait Koffi TOUGBIN, Achille Roger TAPE, SOULEYMANE SORO.
N° Page : 203-217
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ORPAILLAGE, AGRICULTURE ET SECURITE ALIMENTAIRE DANS LA SOUSPREFECTURE DE GNANMANGUI (SUD-OUEST DE LA COTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
L’agriculture poumon du développement de l’économie Ivoirienne rencontre
d’énormes difficultés face à certains phénomènes et pratiques, notamment l’extraction
clandestine de l’or. Ainsi, l’orpaillage impacte les productions vivrières qui permettent
d’assurer la sécurité alimentaire à cause de la destruction des terres agricoles qu’il
occasionne. La présente étude a pour objectif de montrer l’impact négatif de
l’orpaillage sur l’agriculture dans un contexte de sécurité alimentaire dans la souspréfecture
de
Gnanmangui.
La
démarche
méthodologique
adoptée
pour
cette
étude
a
consisté
à
faire
au
préalable
une
recherche
documentaire,
appuyée
par
des
enquêtes
de
terrain. La technique de « boule de neige » a été utilisée pour administrer le
questionnaire auprès de 122 orpailleurs repartis sur l’ensemble de six (6) localités de
la zone d’enquête. Les résultats montrent que l’orpaillage est la première place dans la
dégradation des terres agricoles des bas-fonds qui est le support essentiel de
l’agriculture à Gnanmangui. L’orpaillage represente une menace pour la sécurité
alimentaire au point où les superficies des terres des productions du riz qui
représentaient 60 % des terres cultivables avant l’avènement de l’orpaillage vont
passer à 28 % après l’avènement de l’orpaillage.
16 |
Auteur(s):
DRO Gué Dieudonné, YEO Nogodji Jean, SOUMAHORO Manlé, DJAKO Arsène.
N° Page : 218-231
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ESSOR DE LA CACAO-CULTURE ET GOUVERNANCE FONCIÈRE DANS LE DÉPARTEMENT DE BIANKOUMA (OUEST-COTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Originellement dominé par la caféiculture, le département de Biankouma a progressivement
épousé la culture du cacao qui y connait ces dernières années une dynamique considérable.
Cet essor a eu une incidence sur les modalités d’accès au foncier dans les territoires ruraux
du département. L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’incidence de l’expansion de la
cacaoculture sur la gestion foncière dans le département de Biankouma. La méthodologie
s’articule autour de la recherche documentaire, des observations de terrain et des entretiens
auprès de l’ANADER, des coopératives agricoles et des autorités administratives et
coutumières. En outre, une enquête par questionnaire a été menée auprès de 349 producteurs
de cacao. Les résultats indiquent qu’avec le développement de la cacaoculture, aux modes
d’accès à la terre séculaires que sont le don et l’héritage se sont ajoutés l’achat et les contrats
de « planté-partagés ». Ces derniers portent aussi bien sur les cultures mises en valeurs, la
production et la terre objet de contrat. Les nouveaux modes de cession de terres ont ainsi
amplifié le regain d’intérêt pour l’exploitation cacaoyère au détriment de la caféiculture.
17 |
Auteur(s):
Abass MOHAMADOU ALFARI.
N° Page : 232-246
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LE TRANSPORT DES MARCHANDISES PAR LES TRICYCLES DANS L’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY II
Résumé de l’article
Le transport de marchandises est jadis assuré par les camions, les camionnettes, les pousse-pousses et
les charrettes dans l’arrondissement communal Niamey II. Ces moyens de transports des
marchandises sont insuffisants et coûtent aussi chers. C’est pourquoi, face à la forte demande de
transport des marchandises liées aux multiples centres commerciaux que regorgent ledit
arrondissement communal, les commerçants ont plus recours aux trois roues motorisées pour le
transport de leurs marchandises. Cette étude se donne une double finalité : l’analyse de l’essor des
tricycles dans le transport de marchandises et leur impact socioéconomique dans l’arrondissement
communal Niamey II. Pour ce faire, la méthodologie comprend une recherche documentaire, une
observation participante et des enquêtes de terrain réalisées auprès de 446 principaux acteurs
impliqués dans le fonctionnement de cette activité, d’août à novembre 2024. Les résultats de cette
étude révèlent que les tricycles ont la première place dans le transport de marchandises auprès des
populations. Ils génèrent de revenus importants pour les conducteurs et la mairie. Ils contribuent
ainsi à l’amélioration des conditions et cadres de vies dans l’arrondissement communal Niamey II.
18 |
Auteur(s):
Abdoulaye KIEMDE, Georges, COMPAORE.
N° Page : 247-262
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ACTIVITES CONTREBANDIERES ET IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DANS LES COMMUNES FRONTALIERES DE BATIE ET DE OUESSA AU BURKINA FASO
Résumé de l’article
Depuis l’indépendance du Burkina Faso et de ses pays voisins, la contrebande a connu une grande
ampleur. Elle reste une activité prépondérante en général dans le Sud-Ouest du Burkina Faso et en
particulier dans les communes frontalières de Batié et de Ouessa. C’est une pratique bien enracinée
parmi les populations des deux côtés de la frontière ghanéo-burkinabè et ivoiro-burkinabè avec des
acteurs aux profils divers. La contrebande représente une véritable une source de réduction du chômage
dans ces communes et les revenus tirés par les acteurs sont investis dans plusieurs domaines dont les
plus visibles sont : la construction des maisons, l’acquisition des moyens de déplacement (motos,
voitures), les investissements dans le commerce (boutiques, maquis, buvettes restaurants), dans
l’agriculture (achat d’outils moderne de travail, de produits chimiques) et d’animaux). L’objectif de cette
étude est d’analyser les facteurs et les impacts de la contrebande dans les communes frontalières de Batié
et de Ouessa. La méthodologie utilisée combine la recherche documentaire avec des travaux de terrain.
De ce fait, des enquêtes ont été réalisés auprès de 50 contrebandiers dont 30 dans la commune de Batié
et 20 dans la commune de Ouessa. Des entretiens ont été réalisés auprès des personnes ressources en
vue de collecter des données quantitatives et qualitatives. Les logiciels Sphinx et Excel ont servi au
dépouillement, au traitement et l’analyse des données ; et le logiciel QGIS 3.10 pour les représentations
cartographiques. Il ressort de l’étude que plusieurs raisons contribuent à la pratique et au développement
de la contrebande dans les communes frontières de Batié et de Ouessa à savoirs la situation géographique
et les facteurs socioéconomiques. Cette activité engendre des profits considérables auprès des acteurs et
les populations en tirent aussi des avantages à travers la disponibilité et l’accessibilité des produits à
moindre coût même si de telle pratique a aussi des répercussions négatives sur le développement de ces
communes. A travers cette contribution, nous montrons l’organisation de la contrebande et ses
conséquences dans les communes de Batié et de Ouessa.
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Auteur(s):
LARISSA BLEY.
N° Page : 263-276
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LES CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES ACTEURS ET DES VICTIMES DE LA VIOLENCE CRIMINELLE A DUEKOUE
Résumé de l’article
Duékoué est une ville qui a fortement été marquée par les crises socio-politiques et militaires survenues
en Côte d’Ivoire entre 2002 et 2011. A cette période, la localité était sous le contrôle de plusieurs milices
armées (milices autochtones et dozos) qui s’affrontaient pour la défense des intérêts et des biens de leurs
communautés. Ces hommes armés étaient par ailleurs, identifiés comme les principaux auteurs des
crimes à Duékoué. Plus de dix ans après la fin des crises, l’on assiste à l’avènement de nouveaux auteurs
et victimes de violences criminelles dans la ville. Cet article analyse donc les caractéristiques sociales et
démographiques des acteurs et des victimes de la violence criminelle à Duékoué. Pour atteindre cet
objectif, l’étude s’appuie sur une recherche documentaire et une enquête de terrain. Les résultats obtenus
montrent que la criminalité de Duékoué est masculine. Elle est autant commise par des adultes que par
des jeunes hommes sans emplois et célibataires dans la majorité des cas. Pendant que les jeunes sont
interpellés pour des vols, les adultes le sont de plus en plus pour des questions de viols. Le profil sociodémographique
des victimes révèle quant à lui qu’à 67,96% les femmes (plus particulièrement celles
âgées de 0 à 30 ans) sont plus victimes que les hommes et ce sont les violences sexuelles et les coups et
blessures volontaires qui accroissent leur nombre au sein des victimes.
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Auteur(s):
ARTHUR Oscar Assou, OUATTARA Seydou.
N° Page : 277-291
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POLLUTION DE LA FAÇADE MARITIME DE LA COMMUNE DE PORTBOUËT (CÔTE D’IVOIRE) PAR LES DÉBRIS MARINS
Résumé de l’article
Les débris marins constituent une menace considérable pour l’homme et son environnement.
Cette recherche vise à étudier la composition et la distribution spatiale des débris marins sur
la façade maritime de la commune de Port-Bouët. À l’aide du protocole de caractérisation des
déchets diffus OSPAR, les débris marins supérieurs à 2,5 cm, ont été collectés sur des transects
délimités sur quatre plages, puis inventoriés en décembre 2023 et juillet 2024. Un total de 34208
débris marins a été collecté. La majorité des débris marins est constituée de plastiques à
hauteur de 95,44 %. La deuxième place est occupée par le bois usiné (1,65 %) et la troisième,
par le verre (1,25 %). Les plages de Petit Bassam et Cocoteraie ont enregistrées les quantités les
plus élevées de débris, avec respectivement 15025 et 13028 objets. La quantité de débris marins
était plus abondante durant la campagne de décembre 2023 avec 22778 débris marins contre
11430 débris pour celle de juillet. Les résultats indiquent que certaines plages sur cette portion
du littoral abidjanais présentent un niveau de pollution élevée qui nécessite des mesures
urgentes de la part des pouvoirs publics, de la société civile et du secteur privé.
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Auteur(s):
Marc Auriol AMALAMAN, Kané Vassouleymane CISSE, Djibril Tenena YEO.
N° Page : 292-306
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DYNAMIQUE SPATIO-TEMPORELLE DES FEUX SAISONNIERS DANS LE DISTRICT DES SAVANES (NORD DE LA CÔTE D’IVOIRE) ENTRE 2001 ET 2024
Résumé de l’article
Dans un contexte de variabilité climatique croissante, les feux de végétation connaissent une
intensification préoccupante, notamment dans le district des savanes, au nord de la Côte d’Ivoire.
Cette zone soudano-sahélienne, soumise à une alternance de plus en plus marquée entre saisons
sèches prolongées et saisons humides irrégulières, se révèle particulièrement sensible aux feux.
Le problème central réside dans l’augmentation de la fréquence et de l’étendue des feux, dans un
environnement déjà fragile, marqué par la vulnérabilité des écosystèmes. L’objectif de cette étude
est d’analyser la dynamique spatio-temporelle des feux saisonniers sur la période 2001–2024, afin
de comprendre les tendances évolutives et de localiser les zones à forte récurrence. La
méthodologie repose sur l’exploitation des données satellitaires MODIS (points de feu actifs et
surfaces brûlées), couplée à des traitements SIG et à des analyses statistiques pour caractériser les
pics saisonniers et les évolutions spatiales. Les résultats révèlent une saisonnalité marquée des
feux, concentrés entre décembre et mars, avec un maximum en janvier. Deux phases temporelles
distinctes sont identifiées : une période d’intensité élevée de 2001 à 2013, suivie d’une décroissance
progressive jusqu’en 2024. Environ 70 % de la superficie du district a été affectée, avec une forte concentration dans les zones nord et centrale. Cette dynamique est fortement influencée par les
pratiques agropastorales (brûlis, pâturage extensif) et la structure du couvert végétal.
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Auteur(s):
Coly MBALLO, Boubacar BA, Cheikh Samba WADE.
N° Page : 307-322
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IMPACTS DE L’ACCESSIBILITE GEOGRAPHIQUE ET SOCIO-ECONOMIQUE A L’ELECTRICITE DANS LA COMMUNE DE BAGADADJI (REGION DE KOLDA, SÉNÉGAL)
Résumé de l’article
Le territoire sénégalais est marqué par de fortes disparités en termes d’accès aux infrastructures et
services sociaux de base. Depuis 2015, l’État a mis en place le Programme d’Urgence de Développement
Communautaire (PUDC) dont la principale mission est la fourniture d’infrastructures et services
sociaux de base en milieu rural afin de lutter contre la pauvreté, les inégalités socio-spatiales et
d’améliorer les conditions de vie et de bien-être des communautés. En effet, l’électrification occupe une
place de choix du fait de la place centrale qu’elle occupe dans le développement et à l’amélioration des
conditions de vie des populations. Le présent article vise à analyser les impacts de l’accessibilité
géographique et socio-économique de l’électrification rurale dans la Commune de Bagadadji. La
méthodologie empruntée dans le cadre de cet article combine l’exploitation de la littérature grise,
l’observation de terrain et l’administration d’un questionnaire à 68 ménages. Les résultats montrent
une évolution du taux de couverture géographique d’accès à l’électricité (46,42%) de la commune, mais
une faible pénétration dans les ménages. On note l’émergence de nouvelles sources d’accès à l’énergie
favorisant ainsi une dynamique d’entrepreneuriat, d’amélioration des conditions de vie et de bien-être à
travers la réduction de la pénibilité des tâches ménagères (46,34%), l’amélioration des conditions des
apprenants (53,82%), la sécurité sociale (95,12%) et l’émergence des petites entreprises (56,09%) dont
la force motrice est l’énergie, ce qui entrainent une augmentation des activités génératrices de revenus
(82,92%) et de revalorisation des produits locaux (70,73%).
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Auteur(s):
Jean-Luc MOUTHOU, André Wilfrid LANDA, Antoine MOUMPELE, Adelin Leclerc MASSAMBA MACKOUNDY.
N° Page : 323-337
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RAVITAILLEMENT EN EAU DE LA POPULATION DE KIELE TENARD DANS L’ARRONDISSEMENT 7 MFILOU (BRAZZAVILLE-CONGO)
Résumé de l’article
Le présent travail s’est intéressé à analyser les pratiques d’approvisionnement en eau des ménages et les
problèmes qui en découlent. Pour atteindre ces objectifs, la méthodologie adoptée s’est focalisée sur la
recherche documentaire complétée par l’enquête de terrain. Celle-ci a permis d’administrer un
questionnaire à 111 chefs de ménages. Ceux-ci ont été sélectionnés selon deux critères, ménages disposant
d’un robinet et ceux n’en disposant pas. L’étude a révélé que les ménages sans revenu et à revenus
oscillant entre 50 000 et 200 000 F CFA se ravitaillent en majorité à la source et ceux dont le revenu est
supérieur à 200 000 F CFA recourent au robinet. Elle a aussi montré que cet « or bleu » est difficilement
accessible, en raison de l’éloignement des points d’eau de la plupart des ménages, des ruptures
récurrentes d’eau au robinet et de longues attentes aux points de ravitaillement. Les corollaires d’une
telle situation sont entre autres le parcours de longues distances à pied, l’utilisation au quotidien de
faibles quantités d’eau, les altercations entre usagers aux points d’eau et les maladies hydriques.
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Auteur(s):
Kassoum NAKOULMA, Goama NAKOULMA, Corentin Y SOME.
N° Page : 338-347
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L’ACCES DES MENAGES AUX SERVICES ENERGETIQUES A OUAGADOUGOU AU BURKINA FASO
Résumé de l’article
Depuis la fin de la colonisation, les capitales africaines, Ouagadougou en particulier, connait
plusieurs phases évolutives aussi bien sur le plan spatial que démographique. De 59126 habitants
en 1960, elle passe à 172 661 en 1975 puis à 1475223 en 2006 et à plus de 2,4 millions en 2019
(GUENGANT P., 2019, P 6). Sa croissance démographique rapide est liée au taux d’accroissement
naturel élevé et aux flux migratoires dominés par un exode rural sans précédent au lendemain
des indépendances (PICHE V., 2013, P146). Pôle de croissance économique, Ouagadougou
concentre plus de 60 % des industries du pays et 2453496 habitants en 2019 aux quels il faut
ajouter un million de personnes déplacées internes (PDI). La combinaison des facteurs humains
et économiques rend la ville fortement dépendante en ressources énergétiques alors que la
capacité de desserte du réseau national d’électricité burkinabè reste limitée de 17,7 % en 2014.
Sur le plan national, le taux de couverture qui tient compte du raccordement des villes par le
réseau de la haute tension était de 33,32 % en 2015 et celui reste inférieur à 50% et les ménages
subissent le phénomène de délestage avec 172 heures de délestages en 2016 contre 152 heures en
2017. Cette étude traite de la problématique d’accès des ménages aux services énergétiques dans
la ville de Ouagadougou. L’objectif de cette étude est de proposer des stratégies de résilience face
aux défaillances des services publics énergétiques où les projets solaires constituent des
alternatives aux défaillances des systèmes d’approvisionnement.
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Auteur(s):
Atsé Patice BEDA, Konan Norbert KOFFI, Seydou DIARRA, Narcisse Bonaventure ASSI-KAUDJHIS.
N° Page : 348-362
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ACCESSIBILITÉ AU FONCIER URBAIN ET STRATÉGIES DE RÉSILIENCE FACE AU DÉFICIT EN LOGEMENT À ADZOPÉ (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Le site accidenté de la localité d’Adzopé qui a induit une structure éclatée et une forte consommation
d’espace n’a cependant pas bénéficié de grandes sociétés de construction de logements en masse. Se
loger devient alors une entreprise contraignante pour les citadins. Cette étude vise à identifier les
stratégies pour pallier l’insuffisance de logements dans la ville d’Adzopé. La méthodologie utilisée
repose sur une recherche documentaire et l’enquête de terrain, notamment les entretiens et
l’observation directe de terrain. Aussi, un questionnaire a-t-il été adressé à un échantillon aléatoire
stratifié non proportionnel. Les résultats de l’étude révèlent que les populations adoptent des stratégies
majeures face à l’extension de la ville et au besoin croissant de logements. D’abord, 52% des ménages
modestes ont acquis des terrains de construction au mépris des règles en vigueur. Ensuite, 87% des
propriétaires ont construit des logements sans avoir établi au préalable le permis de construire. Enfin,
des populations à revenus élevés dans la cité Akyé bâtissent des logements de type cour commune
modernisée dans les quartiers périphériques de la ville surtout pour loger plusieurs ménages.
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Auteur(s):
Tiécoura Hamed COULIBALY, Bini Kouadio François FOFIE, Serge Léonce KOFFI.
N° Page : 363-378
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INCIDENCE DES POLITIQUES D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE SUR LA DYNAMIQUE D’OCCUPATION DU SOL DES ESPACES RURAUX DE LA RÉGION DE SAN PEDRO (SUD-OUEST IVOIRIEN)
Résumé de l’article
La région de San Pedro a bénéficié de la mise en œuvre de nombreuses politiques d’aménagement
du territoire dont la plus importante est l’Autorité pour l’Aménagement de la Région du SudOuest
(ARSO).
Les
projets
initiés
ont
fait
de
la
région
le
second
pôle
économique
et
industriel
de
la
Côte
d’Ivoire.
Au
fil
du
temps,
l’on
observe
d’importantes
mutations
spatiales
de
la
région.
Ainsi,
comment la politique d’aménagement du territoire a-t-elle contribué à transformer
l’occupation du sol dans la région de San Pedro ? L’étude analyse les incidences de la politique
d’aménagement du territoire sur l’occupation du sol dans la région de San Pedro. Les images
satellites et les données de terrain ont été collectées et analysées. Les résultats montrent une
régression de la surface forestière entre 1986 et 2023. Celle-ci passe de 61,9% à 14,5% de la
surface totale de la région. Les zones de culture subissent une croissance de leur empreinte
spatiale avec une prédominance des cultures de rentes. Les facteurs des mutations observées
sont l’immigration, l’implantation des agro-industries, le développement de l’économie de
plantation et l’avancée du trait de côte.
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Auteur(s):
Wanlo Innocents SIYALI, Kouadio Joseph KRA.
N° Page : 379-393
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LES COLLECTIVITES DECENTRALISEES DE CÔTE D’IVOIRE A L’EPREUVE DE LA MOBILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES POUR LE DEVELOPPEMENT LOCAL
Résumé de l’article
La décentralisation progresse un peu partout dans le monde. Les pratiques de divers pays
montrent que sa mise en œuvre évolue au fur et à mesure que de nouveaux défis
commencent à émerger. Les pays ont accumulé une solide expérience pratique en matière de
réforme de décentralisation, dont les effets sont périodiquement débattus par les
administrateurs étatiques et les communautés scientifiques. Des aspects majeurs de ces
débats concernent l’incidence de la décentralisation sur la croissance économique et le bienêtre
des populations locales, et surtout la problématique de la disponibilité des ressources
financières pour l’investissement. S’inscrivant dans la gouvernance économique locale en
Côte d’Ivoire, cette étude analyse les difficultés budgétaires des collectivités territoriales
ivoiriennes. La méthodologie utilisée pour cette étude a conjugué une collecte de données
secondaires et des interviews avec des personnes ressources issues des administrations
déconcentrée et décentralisée du ministère de l’intérieur au niveau régional. Les données
recueillies permettent d’affirmer que les collectivités décentralisées restent, dans leur
majorité, tributaires des subventions de l’Etat surtout pour celles dont les prévisions en
termes de recette sont difficilement atteignables, en raison de la faiblesse de leurs ressources
propres. La fragilité de l’équilibre budgétaire des collectivités, laisse l’investissement
précaire, limitant ainsi le développement endogène.
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Auteur(s):
David Makodjami BALOUBI.
N° Page : 394-408
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URBANISATION DANS L’ARRONDISSEMENT DE ZINVIE (COMMUNE D’ABOMEY-CALAVI) : ÉTAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES
Résumé de l’article
L’urbanisation de l’Arrondissement de Zinvié évolue à un rythme accéléré mais sans aucune
planification. La présente recherche vise à analyser les impacts et les implications spatiales,
socioéconomiques et environnementales de l’urbanisation de cet arrondissement
La méthodologie adoptée s’articule autour de la collecte des données, leur traitement et l’analyse des
résultats. La recherche documentaire et les travaux de terrain sont les principales techniques utilisées
pour la collecte des données. Les données ont été collectées grâce à un questionnaire, un guide d’entretien
et une grille d’observation. Un échantillon de 145 personnes à fait objet d’enquêtes.
Les résultats montrent qu’aucun lotissement n’a été réalisé dans l’Arrondissement de Zinvié. Le prix
des parcelles a considérablement évolué entre 2000 et 2020 passant de 100 000 FCFA à 650 000 FCFA
pour les parcelles loin de la voie inter-Etats et de 400 000 FCFA à 2 500 000 FCFA pour les parcelles
proches de la voie inter-Etats. L’urbanisation a un impact considérable sur les unités d’occupation du
sol à Zinvié. En effet, la mosaïque de cultures et jachères qui a régressé de 14,42 % contrairement aux
agglomérations qui ont augmenté de 47,29 %. Les agglomérations évoluent à un rythme rapide sans
aucune planification engendrant de nombreux problèmes.
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Auteur(s):
ELH KAKA ADAM Elh Ligari, KIARI FOUGOU Hadiza.
N° Page : 409-423
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ANALYSE DU SYSTEME DE COMMERCIALISATION DU POISSON FRAIS DANS LA PARTIE NIGERIENNE DU LAC TCHAD
Résumé de l’article
Le climat d’insécurité lié à la crise de Boko Haram depuis 2015, dans la Région de Diffa
a conduit à la mise en place des circuits de commercialisation de poisson frais servant
à perpétuer les échanges. L’objectif de cette étude est d’analyser le système de
commerce du poisson frais de la partie nigérienne du lac Tchad. La méthodologique
s’est basée sur la recherche documentaire et les enquêtes menées auprès de 90 acteurs
(grossistes et détaillants) au niveau des marchés de collecte de poisson de N’guigmi,
Kabélawa, Bosso, Toumour et au niveau du marché de Diffa, vu son rôle de
polarisation. Les résultats de cette étude révèlent que dont quatre (4) principales
espèces de poisson sont vendues en grande quantité, car très appréciées par les
consommateurs. En moyenne, une quantité de 37440 kg de poisson frais sont écoulés
à partir de Diffa principalement vers Niamey et Zinder générant de revenu conséquent
aux acteurs. Les grossistes gagnent un revenu net mensuel de 247.000 FCFA tandis les
détaillants se retrouve avec 84.000 FCFA par mois. Le commerce de poisson a très
rapidement connu un nouvel élan avec la création des nouveaux marchés et des
nouveaux circuits de vente.
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Auteur(s):
Salifou SANOGO, Wendégoudi Gérard OUEDRAOGO, Moumouni OUANDE, Pawendkisgou Isidore YANOGO, Tanga Pierre ZOUNGRANA.
N° Page : 424-439
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Déterminants de l’adoption des pratiques agroécologiques dans les communes de Ouahigouya et Oula, Région Nord du Burkina Faso
Résumé de l’article
Cette recherche vise à analyser les déterminants de l’adoption de l’agroécologie dans les communes de
Ouahigouya et Oula au Nord du Burkina Faso. La méthodologie est basée sur l’approche systémique.
L’échantillonnage démographique a été fait par choix aléatoire avec des échantillons standards de 50
enquêtés par localité, quel que soit l’effectif de la population-cible. Ainsi, au total 146 agriculteurs (chefs
de ménages), ont été enquêtés sur une population-cible totale de 1.119 chefs de ménages, soit un taux
global de 13,05%. Il résulte des travaux de terrain que les facteurs environnementaux (58% des
enquêtés), les facteurs socio-économiques (24% des personnes interrogées) et les facteurs culturels et
traditionnels (16% des sondés) sont les principaux motifs qui conditionnent la pratique de l’agroécologie
par les exploitants agricoles familiaux de la zone de l’étude.
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Auteur(s):
BABOUSSOUNA Awal, SABE Dametotin, MAHAMANE ABDOUL KADER Moustapha.
N° Page : 440-456
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APPORT DE LA CARTOGRAPHIE DANS L’IDENTIFICATION DES ZONES A RISQUES D’INONDATION DANS L’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY 1, NIGER
Résumé de l’article
La ville de Niamey est confrontée à une dynamique urbaine intensive conduisant les populations à
s’installer dans des zones inondables. L’Arrondissement Communal Niamey 1,
fait partie des arrondissements communaux de la ville les plus touchés par les phénomènes
d’inondation. Ainsi, face à la récurrence de ces aléas et pour contribuer à les prévenir et atténuer leurs
impacts, l’objectif principal de l’étude consiste à identifier les zones susceptibles d’être affectées par les
inondations, quantifie les principaux enjeux pouvant être affectés et propose des recommandations pour
répondre aux impacts observés. Afin d’obtenir une vision plus élargie de la situation et se faire une
première idée objective et scientifique, la méthodologie adoptée s’est appuyée sur une analyse géospatiale
sur l’ensemble du territoire communal. Les résultats de l’étude ont montré que les nombreux
aménagements réalisés à travers la ville grâce aux politiques publiques urbaines, ont entrainé
d’importants changements spatiaux-temporels. Toutefois, des occupations anarchiques règnent toujours
dans l’arrondissement communal Niamey 1, notamment sur les berges des cours d’eau qui constituent
des zones inondables. Les cartes réalisées indiquent les zones à risques et orientent les décideurs dans les
actions d’aménagement pour une réduction des risques d’inondation dans les années à venir à travers la
planification urbaine et l’intégration des populations sinistrées dans l’élaboration des stratégies
d’adaptation.