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Auteur(s):
Rodrigue AHOSSIN, Etienne ATCHADE, Sophie Pulchérie TAPE, Ibouraïma YABI.
N° Page : 1-17
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PERCEPTIONS PAYSANNES DES EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LA PRODUCTION AGRICOLE DANS LA COMMUNE DE ZA-KPOTA AU SUD-BENIN
Résumé de l’article
Pour assurer une sécurité alimentaire durable et résiliente dans les pays d’Afrique
subsaharienne, il importe de comprendre les contraintes de production agricole afin d’y
apporter des solutions idoines. Le présent article vise spécifiquement à l’appréhension des
perceptions paysannes des effets du changement climatique sur la production agricole dans la
Commune de Za-Kpota au Sud-Bénin. Les données et informations relatives aux contraintes
d’ordre agro-climatique et environnementale perçus par les producteurs, leurs incidences
directes ou indirectes sur la production agricole tout comme les informations relatives aux
stratégies d’adaptation ont été collectées. A cet effet, 150 producteurs agricoles ont été choisis
dans 06 localités réparties sur l’étendue de la Commune. Les entretiens individuels à l’aide de
questionnaire et des entretiens de groupes (focus groups) au moyen d’un guide d’entretien
ont été utilisés. L’utilisation de la statistique descriptive (moyenne, fréquence, tableaux et
graphes) a permis le traitement et l’analyse des données relatives aux perceptions et mesures
d’adaptation. Plusieurs contraintes ont été identifiées. Entre autres on peut citer : sécheresses
(97%), inondations (95%), démarrage et fin précoce de pluies (98%), séquences sèches (98%),
vents violents (90%), hausse de température (98%), dégradation des sols (98%), accès limité à
l’eau (97%), pauvreté et accès aux intrants (98%), manque d’infrastructures (97%), faible
utilisation de technologies agricoles (97%) et insécurité foncière (45%). Les politiques,
programmes et projets agricoles devront prendre en compte des résultats pour assurer une
production agricole durable dans la Commune de Za-Kpota.
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Auteur(s):
One Enoc GUEDE, Adou Jean Marc Le Thoi ADJI, Dadja Zénobe ETTIEN, Joseph Pierre ASSI-KAUDJHIS.
N° Page : 18-32
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MASSIFICATION DES ÉTUDIANTS ET SRATEGIES DE RESILIENCE À L’UNIVERSITE ALASSANE OUATTARA (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Les politiques actuelles de l’enseignement supérieur (démocratisation et gratuité de
l’enseignement) ont conduit à la massification des effectifs estudiantins laquelle, conjuguée au
déficit quantitatif et qualitatif en matière d’encadrement ne peut qu’avoir des effets négatifs
sur la qualité de la formation. Mais malgré les difficultés qui les accablent, les étudiants de
l’Université Alassane OUATTARA poursuivent « normalement » leurs scolarités. L’objectif du
présent article vise à analyser les stratégies de résiliences mises en place pour faire face à la
massification des étudiants à l’Université Alassane OUATTARA. Les résultats de l’étude
reposent sur l’exploitation des sources secondaires (recherches documentaires) et primaires
(enquêtes de terrain). La méthode de quotas a été adoptée pour cette étude. Elle a permis
d’échantillonner 362 étudiants. Les résultats obtenus montrent que l’effectif des étudiants de
l’Université Alassane OUATTARA a évolué et est passé de 2820 en 1992 à 22334 en 2021 alors
que les capacités d’accueil se limitent à 4370 pour les amphithéâtres, 1870 pour les salles de
TD et 3223 pour les logements universitaires. Ainsi, les effectifs y sont pléthoriques à 90%, 5%
d’étudiants sont logés en cité et 18% sont boursiers. Mais les amphis et salles sont dorénavant
partagés par trois départements programmés par semaine, des programmes sont délocalisés
dans cinq établissements extérieurs et faits en ligne pour permettre aux étudiants de mieux
suivre les cours, et 62% des apprenants cohabitent ensemble pour s’entraider.
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Auteur(s):
N’Guessan Alphonse N’LA.
N° Page : 33-47
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IMPACT DE LA LITTORALISATION SUR L’ESPACE CÔTIER D’ASSINIE (SUD-EST DE LA CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
La ville d’Assinie est une zone très attrayante et demeure une station balnéaire très prisée en
Côte d’Ivoire. Paisible localité située au bord de la lagune Aby et de l’océan atlantique, celleci
dispose d’espace naturel très attractif pour les activités de pêche, de loisir et d’agriculture.
De ce fait, les populations se sont installées sur les bords des plans d’eaux lagunaires et
maritimes pour la pratique des activités économiques. Ces activités humaines ne sont pas
sans conséquences environnementales sur l’espace côtier d’Assinie. Cette étude a pour
objectif d’analyser l’impact de la littoralisation sur la gestion des déchets dans la ville
d’Assinie. Pour mener à bien cette étude, nous avons opté pour une approche
méthodologique basée sur la vérification des hypothèses et l’atteinte des objectifs fixés. Cette
approche s’est fondée sur la recherche bibliographique et des enquêtes réalisées auprès de la
population locale et des acteurs économiques de l’espace littoral d’Assinie. Les résultats ont
montré que l’espace littoral est dynamique et marqué par une forte anthropisation de
l’espace côtier. Cette anthropisation a réduit les superficies en cultures et jachères ainsi
qu’en habitats et sols nus passant de 4284,94 hectares à 3122,21 hectares entre 2000 et
2016. Et s’est accompagnée de conséquences sur le littoral à travers la dégradation du cadre
de vie et de l’environnement. Pour y remédier, des recommandations ont été faites. Il s’agit
entre autres de préserver les espaces forestiers et les mangroves qui constituent des
potentiels conservateurs de diversités biologiques. De dépolluer les sites de dépôts d’ordures
ménagères sur les berges lagunaires et de développer la culture et l’éducation
environnementale auprès de la population cible.
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Auteur(s):
Mahamat Brahim NOURADINE, Idriss Moussa GADDOUM.
N° Page : 48-63
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INCIDENCES SANITAIRES DE LA CONSOMMATION DES BOISSONS TRADITIONNELLES ALCOOLISÉES DANS LA COMMUNE DE MONGO AU TCHAD
Résumé de l’article
Les boissons locales alcoolisées sont très prisées par la population de la ville de Mongo, située
au centre du Tchad. La présente étude a été réalisée dans le but d’analyser les méfaits de ces
types de boissons sur la santé publique. À cet effet, un échantillon de 80 personnes dont 65
consommateurs et 15 fabricantes desdites boissons a été retenu. La méthode d’échantillonnage
empirique basée sur les quotas a été utilisée. Les Secteurs et les débits de boisson ayant abrité
l’enquête ont été choisis selon la technique d’échantillonnage systématique à pas d’un (01).
Suivant cette démarche, les Secteurs 1, 3, 5, 7, et 9 ont été retenus. Les résultats obtenus ont
révélé que le pic de la consommation se situe entre 25-35 ans (57,23%), 48,5 % des
consommateurs sont mariés et 33,84% sans instruction. 53% des enquêtés sont d’obédience
chrétienne par contre les musulmans sont 35%. Au total, quatre (04) qualités des boissons
locales alcoolisées ont été identifiées à savoir bil-bil, argui, condrong et cochette. La
consommation de bil-bil (45,25 %) est plus importante que celle des autres. La plus grande
quantité consommée par jour est de 1 à 5 litres (57, 23%). Les incidences négatives des boissons
locales alcoolisées sont perçues diversement par les consommateurs : Oui (58,14 %), Non (35,6
%) et je ne sais pas (6,26 %). La prévalence des IST, de la tuberculose, de la cirrhose hépatite
sont entre autres les pathologies signalées. L’excès de la consommation, les conditions
hygiéniques et l’analphabétisme sont les facteurs explicatifs.
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Auteur(s):
Abdou OUSSEINI ISSA, Maman WAZIRI MATO.
N° Page : 64-78
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ANALYSE DE LA PERCEPTION PAYSANNE DES PARAMETRES CLIMATIQUES ET LEURS IMPACTS SUR LES CULTURES IRRIGUEES DANS L’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY V.
Résumé de l’article
Pays sahélien, le Niger est soumis aux aléas climatiques marqués par la variabilité des
paramètres climatiques (températures, vents et précipitations) dans le temps et dans l’espace.
Cette instabilité du climat est une contrainte au développement des activités agricoles
irriguées dans l’arrondissement communal Niamey V. L’objectif de l’étude est de ressortir les
impacts de la variabilité climatique sur les cultures irriguées dans l’arrondissement
communal Niamey V. La méthode probabiliste a été utilisée pour la détermination de 240
exploitants à enquêter sur 1554 ménages agricoles dans six quartiers et villages administratifs
dudit arrondissement. Ce sont les quartiers de Lamordé, Karadjé, Kirkissoye, Saguia et les
villages de Neinigoungou et Ganguel. Les données ont été collectées à travers
l’administration d’un questionnaire au moyen du logiciel Kobo collecte. Le résultat montre
que les paramètres climatiques ont changé avec une hausse des températures, des vents
violents et des fortes précipitations. Ce changement a impacté les cultures irriguées à travers
le séchage, l’inondation et le jaunissement des cultures dans la zone.
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Auteur(s):
Benewindé Jean-Bosco ZOUNGRANA, Moussa RAMDE, Jérémi ROUAMBA.
N° Page : 79-94
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DURABILITE ECOLOGIQUE DE LA ZONE HUMIDE RIVERAINE DU FLEUVE MOUHOUN A BOROMO, BURKINA FASO
Résumé de l’article
Malgré leur grande valeur, les zones humides et leurs ressources sont l’objet d’une
dégradation continuelle, sous l’effet conjugué des phénomènes climatiques et des mauvaises
pratiques de production. Cette étude a pour objectif d’évaluer les effets des stratégies de
préservation des ressources naturelles sur la durabilité écologique de la zone humide le long
du fleuve Mouhoun dans la commune de Boromo. La méthodologie s’appuie sur une revue
de littérature et des enquêtes par questionnaire et guides d’entretien. La méthode
d’échantillonnage par choix raisonné a été privilégiée. La grille d’analyse du développement
durable de la Francophonie (GADD-F) a été utilisée pour l’évaluation de la durabilité
écologique. Les résultats obtenus montrent que les populations locales avec l’appui des
collectivités et des services techniques de l’État, ont initié des actions pour la préservation des
ressources naturelles. Les enquêtes ont révélé l’utilisation de stratégies endogènes de
préservation et de restauration des sols, notamment le paillage, l’épandage de la fumure
organique ainsi que celles de préservation et de restauration des ressources forestières comme
les coupes sélectives et les défrichements contrôlés, et la mise en défens. Par ailleurs, avec
l’appui des projets et programmes de développement, le reboisement, la régénération
naturelle assistée, les plantations agroforestières et les cordons pierreux sont également mises
en œuvre. L’analyse de l’impact de ces mesures met en évidence une durabilité écologique
satisfaisante de la zone humide avec une performance de 61%.
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Auteur(s):
HASSANE KAKA Ibrahim.
N° Page : 95-110
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CONTRIBUTION DU SIG ET DE LA TELEDETECTION DANS L’IDENTIFICATION DES FACTEURS D’INONDATION A NIAMEY, NIGER
Résumé de l’article
Au cours des dernières décennies, notre planète Terre et particulièrement le Sahel subissent
les conséquences des effets néfastes liés au changement et à la variabilité climatiques. La ville
de Niamey, au Niger pays sahélo-saharien, connait une recrudescence du phénomène
d’inondation provoquant des dégâts matériels et humains considérables. L’objectif général
de cet article est de connaitre les facteurs de risque d’inondation dans la ville de Niamey.
Pour atteindre cet objectif, les méthodes et techniques du Système d’Information
Géographique et de la Télédétection ont été utilisées. En effet, il s’agit des méthodes et
techniques de traitements et d’analyses des modèles numériques de terrain (MNT) et
d’images satellitaires, et de la cartographie. Les résultats obtenus montrent que les sols de la
ville de Niamey sont peu perméables et les basses pentes occupent près de 90% de la
superficie de la ville. Les résultats montrent également que le centre ville enregistre plus de
pluies que la périphérie. Aussi, avec un réseau hydrographique de plus de 1450 km et des
densités de drainage variant entre 2,31 à 88,50 km/km², la ville de Niamey a une forte
susceptibilité aux inondations. En outre, la ville de Niamey connait une extension urbaine
rapide mal contrôlée et non accompagnée par des dispositifs d’évacuation des eaux de
ruissellement. Tous ces résultats obtenus, constituent des facteurs d’inondation à Niamey.
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Auteur(s):
ASSI Lordia Florentine.
N° Page : 111-125
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ÉLEVAGE DE BOVINS LOCAUX À L’ÉPREUVE DE LA CRISE DE L’EAU À KATIALI (NORD, CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
L’eau est essentielle à l’existence de tout être. En Côte d’Ivoire, l’agriculture, l’élevage et la
pêche fournissent près de 46% de l’emploi total de la population active et sont la principale
source de revenus pour les deux tiers des ménages. Toutes ces activités demeurent
dépendantes de l’eau. Pourtant, depuis des décennies, des perturbations climatiques avec
pour corollaire la réduction de l’eau précipitée, l’assèchement de fourrages sont observées.
Pour donc résoudre le problème, les pouvoirs publics ont mis en œuvre la seconde phase du
Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) pour la période 2018-2025
particulièrement dans les régions du Poro, Hambol, Bagoué, Tchologo. Malgré cela, les
perturbations climatiques demeurent. Cette situation est décriée surtout dans les zones à
forte activité d’élevage de bovins telles que Katiali dans la région du Poro. Mais comment les
éleveurs de bovins locaux parviennent-ils à faire face à cette pénurie d’eau à Katiali ?
La présente étude a pour objectif d’identifier les stratégies adoptées par les éleveurs de
bovins locaux face à la raréfaction de l’eau. Des données climatiques et qualitatives
collectées, il ressort une saison de pluie de six mois (mai à octobre) de 840,8 mm et une
saison sèche de six mois également (novembre à avril) avec 165,5 mm de pluie. Face à cette
situation, les éleveurs achètent des compléments alimentaires et procèdent à une mobilité
pastorale en quête de fourrages et de points d’eau dans d’autres localités en saison sèche.
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Auteur(s):
Soulé MAGAGI, Haoua ISSIAKA.
N° Page : 126-139
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ACTIVITES ECONONOMIQUES DES FEMMES ET RESILIENCE DES MENAGES RURAUX DANS L’ADER NIGERIEN
Résumé de l’article
Le Niger a connu ces dernières années une série de crises multiformes ayant abouti à une
détérioration du pouvoir d’achat des ménages ruraux, devenus chroniquement incapables de
satisfaire leurs besoins alimentaires et nutritionnels. En réaction à cette situation, l’Etat a initié
un programme des transferts sociaux monétaires en vue de protéger les ménages vulnérables
à l’insécurité alimentaire. Cette étude analyse les activités économiques pratiquées par les
femmes dans le cadre de ce programme et leur contribution dans l’alimentation des ménages
bénéficiaires dans l’Ader au Niger. Elle repose sur une approche mixe essentiellement
empirique, basée sur l’enquête de terrain réalisée auprès des acteurs clés du programme.
L’analyse des résultats révèle l’existence d’activités génératrices de revenu diverses menées
par les bénéficiaires, traduisant ainsi l’amorce d’un processus d’autonomisation économique
des femmes dans les villages d’intervention. Aussi, l’étude établit un lien fort entre la
transformation du statut socio-économique des femmes et l’amélioration de l’accès aux
denrées alimentaires des ménages. Néanmoins, plusieurs handicaps notamment d’ordre
socioculturel, économique et institutionnel limitent l’impact de ce type d’intervention
publique sur l’autonomisation économique des femmes rurales dans le milieu d’étude.
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Auteur(s):
Tchékpo Théodore ADJAKPA.
N° Page : 140-154
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GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS PAR LA SGDS-SA A COTONOU ET A PORTO-NOVO (SUD DU BENIN)
Résumé de l’article
Les villes de Cotonou et de Porto-Novo sont confrontées au défi de gestion des déchets solides
ménagers. La Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA) a été créée pour
moderniser la gestion des déchets solides ménagers dans ces deux villes. L’objectif de la
présente recherche est d’analyser le système de gestion des déchets solides ménagers mis en
œuvre par la SGDS SA à Cotonou et à Porto-Novo. La méthodologie adoptée comprend la
collecte et le traitement des données. La recherche documentaire et les enquêtes de terrain ont
permis de collecter les données par des questionnaires, guides d’entretien et une grille
d’observation. 384 personnes ont été enquêtées. Les résultats indiquent que la gestion des
déchets est basée sur quatre (04) principes classiques que sont : la pré-collecte, la collecte, le
transport, et l’enfouissement selon 60 % des personnes enquêtées. La courtoisie entre les agents
collecteurs et les populations des deux villes fonctionne bien, même si dans certains endroits,
cette courtoisie est peu acceptable par les populations. Il est constaté que plus de 50 % de la
population sont peu satisfaites du service de collecte des déchets par la SGDS SA. Cela montre
que des efforts restent à consentir par la SGDS SA pour améliorer le service.
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Auteur(s):
Mariano Angelo Nonvignon Akanni HESSOU, Pamphile HOUNDJI, Sylvain Ahotondji VISSOH.
N° Page : 155-169
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GOUVERNANCE LOCALE ET PRATIQUES FONCIÈRES DANS LA COMMUNE D’AVRANKOU AU SUD-EST DU BÉNIN
Résumé de l’article
Les transactions foncières observées dans la commune d’Avrankou induisent de véritables
changements spatio-temporels dans l’occupation des terres provoquant ainsi une pression
foncière qui menace la sécurité alimentaire. C’est dans ce champ d’analyse que s’inscrit cette
recherche dont la visée consiste à évaluer les incidences des modes de gouvernance locale sur
les pratiques foncières dans la commune d’Avrankou.
L’approche méthodologique adoptée est tripartite : la collecte des données, leur traitement et
l’analyse des résultats. Au total, 327 ménages ont été enquêtés et 39 personnes ressources
interviewées. Les données collectées ont subi des traitements appropriés en fonction des
objectifs attendus. Par ailleurs, le logiciel ArcGIS 10.8 a servi à la réalisation des différentes
cartes.
Au terme des travaux, il ressort que les travaux de structuration de l’espace tels que les
lotissements (35 %), la dynamique des habitations (47 %) et la mise en place des infrastructures
sociocommunautaires (18 %) entraînent la réduction des terres agricoles et la fragmentation
des écosystèmes forestiers dans le milieu de recherche. C’est d’ailleurs une évidence de
dynamiques foncières dans l’espace péri-urbain de Porto-Novo. L’analyse de la dynamique
d’occupation des terres a révélé la quasi-disparition des formations naturelles au profit des
formations anthropiques. Et, le taux de couverture des agglomérations est passé de 07 % en
2002 à 48,15 % en 2024 dans la zone d’étude.
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Auteur(s):
Julien Kapiéfolo KONÉ, Armel Konan Kouassi DJOMO, Camille Bosson ADOU.
N° Page : 170-183
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OPÉRATIONNALISATION DE LA VILLE INTELLIGENTE, UNE APPROCHE VIABLE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE : ÉTUDE DE CAS DE YAMOUSSOUKRO (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Le développement massif des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en
ce 21
siècle semble avoir élargi les voies et moyens pour aborder les problématiques
actuelles de développement. Dans ce contexte, émerge la notion de ville intelligente. Selon J.
Simard (2015, p.1) « une ville intelligente ou ville numérique est une ville qui utilise et qui
insère les TIC dans ses différents secteurs dans le but d’optimiser l’utilisation des
infrastructures existantes ». Que ce soit en matière de transport, de bâtiment, de gouvernance
ou d’environnement, ces technologies peuvent contribuer à répondre aux défis urbains
actuels. La ville intelligente est fondée selon R. Giffinger (2011, p. 7) sur six (6) dimensions à
savoir une économie intelligente, une gouvernance intelligente, des citoyens intelligents, un
habitat intelligent, une mobilité intelligente ainsi qu’un environnement intelligent. Alors,
l’articulation de la notion d’intelligence à l’ensemble des éléments ci-dessus est susceptible de
redéfinir les stratégies d’atteinte du développement durable. La question de recherche qui se
dégage est : comment l’opérationnalisation de la ville intelligente participe-t-elle au
développement durable ? Cet article a pour objectif d’analyser les relations de causalités entre
l’approche fonctionnelle de la ville intelligente et le développement durable. Les résultats de
cette étude portent sur l’examen d’un cadre théorique des deux concepts. Par ailleurs au-delà
de ce cadrage théorique, une approche opératoire de l’articulation entre ville intelligente et
développement durable a été envisagée.
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Auteur(s):
Arlette L. M. HOUNSOU, Hervé J. S. ADJAGBONI, Fatoumatou B. BATOKO , Bola A. MALOMON, Sylvain A. VISSOH.
N° Page : 184-198
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IMPLICATIONS SOCIO-ECONOMIQUES ET SPATIALES DES MODES D’INSTALLATION DES MENAGES DANS LES VILLES DE OUIDAH ET ABOMEY-CALAVI (SUD-BENIN)
Résumé de l’article
Au Bénin, malgré l’existence de plusieurs outils de planification territoriale élaborés pour
promouvoir le développement durable des communes, l’occupation anarchique de l’espace se
poursuit. Cette recherche vise à analyser les implications socio-économiques et spatiales des
modes d’installation des ménages dans les villes de Ouidah et d’Abomey-Calavi.
La méthodologie adoptée comprend trois volets : la collecte des données, leur traitement et
l’analyse des résultats. La collecte des données a été faite grâce aux recherches documentaires
et enquêtes auprès des groupes cibles sur le terrain. Au total, 150 personnes ont été soumises
aux enquêtes dans les deux communes dont 40 personnes ressources. Les logiciels Word 2013
et le tableur Excel 2013, ont été respectivement mis à contribution pour le traitement de texte,
la réalisation des graphiques et tableaux. Les résultats obtenus ont été analysés à l’aide du
modèle SWOT.
Les résultats obtenus révèlent que les ménages (89 %) s’installent dans les villes de Ouidah et
d’Abomey-Calavi avant les opérations de lotissement. Or, dans la norme, le lotissement doit
précéder l’installation humaine. 3,15 % seulement ont mené des démarches administratives
avant d’entamer leur construction. Ces installations anarchiques engendrent de nombreuses
conséquences dont les conflits fonciers, l’insuffisance des services de base, l’émergence de
nouvelles activités économiques des localités périurbaines. En matière d’éclairage, 43,1 % des
ménages utilisent l’électricité fournie par la SBEE et 49,7 % des ménages utilisent du pétrole.
Il se pose alors de multiples problèmes d’infrastructures et de services nécessaires à une
population de plus en plus importante.
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Auteur(s):
ASSUE Yao Jean-Aimé, DOSSO Adam’s Lama.
N° Page : 199-213
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IMPACT DES FILETS SOCIAUX SUR L’INCLUSION SOCIO-ECONOMIQUE DES POPULATIONS BENEFICIAIRES DANS LA SOUS-PREFECTURE DE SEGUELA (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Dans un contexte global de pauvreté de masse et de vulnérabilité accrue des populations
pauvres en Côte d’Ivoire, la thématique de la protection sociale occupe une place importante
dans les débats publics. Dans le pays, les conditions de vie des populations n’ont cessé de se
détériorer à la suite des différentes crises successives 1999. Afin d’apporter un mieux-être aux
populations ivoiriennes en générale et en particulier aux pauvres, l’État ivoirien appuyé par
la Banque Mondiale s’est engagé depuis 2014 dans l’élaboration d’une stratégie nationale de
protection sociale qui prévoit entre autres la mise en œuvre d’un programme de filets de
sécurité productif. Ce programme permet de réduire la pauvreté et la vulnérabilité des
ménages et de soutenir le développement du capital humain. La Sous-préfecture de Séguéla à
l’instar des autres circonscriptions administratives du pays a bénéficié de ce programme. Cette
étude a pour objectif d’évaluer l’impact des filets sociaux à l’inclusion sociale et économique
des ménages bénéficiaires dans ladite Sous-préfecture. Pour y arriver, l’approche à la fois
qualitative et quantitative a été utilisée. Elle s’est appuyée sur l’exploitation des données issues
de l’observation directe et indirecte, la recherche documentaire, des entretiens et des
investigations de terrain. Ainsi, un échantillon de 289 ménages répartis dans cinq (5) localités
bénéficiaires a été enquêté en tenant compte de la population mère. Les résultats de cette étude
indiquent que le programme filets sociaux représente une opportunité de transformation pour
les populations bénéficiaires. Combinant les transferts monétaires avec des formations, il les
aide à participer davantage à la vie active et de réaliser des investissements productifs pour
leur avenir tout en favorisant leur accès aux infrastructures sociales de base.